Échapper aux griffes d'une famille dysfonctionnelle !
Quel que soit le type de famille dont nous sommes issu.e.s, la présence ou l’absence du « personnage » adopté par notre vécu, n’ajoute rien, ni n’enlève rien à l’Être authentique que nous sommes vraiment.
Pour remettre en question la perception erronée que nous avons de nous-même, nous avons besoin d’identifier le type de famille dysfonctionnelle qui nous a conditionné.
Les familles dysfonctionnelles possèdent leurs propres caractéristiques, néanmoins, il y a trois déficiences courantes qui leur sont communes.
Le manque de communication.
Dépourvues d'espaces propices à l'écoute et à l'expression des sentiments de chaque membre, les sujets importants sont souvent évités, créant ainsi deux types d'interactions : la pseudo-conflictualité et la pseudo-mutualité.
Ces termes ont été développés par le psychiatre américain Lyman C. Wynne et ses collègues, qui ont étudié les liens entre le dysfonctionnement familial et le développement de la schizophrénie. Leur recherche visait à trouver des solutions pour construire une identité individuelle dans les relations avec autrui et la communauté, tout en préservant son autonomie.
Les familles dysfonctionnelles entretiennent des habitudes et des narratifs inconscients qui génèrent des comportements rigides.
Toute remise en question de ces habitudes et narratifs, est considérée comme un danger. Elles ne doivent jamais être discutées. Si nous les questionnons, nous sommes puni.e.s !
L'ignorance totale du dysfonctionnement familial.
La toxicité de la famille n'est jamais reconnue ni dénoncée, et les règles non discutées créent un état hypnotique et un conditionnement dont personne ne parle.
Le leader de la famille modèle la psychologie de chaque membre à travers une éducation qui entrave leur individualité, leur différenciation et leur autonomie par rapport aux parents.
Les besoins légitimes d'évolution vers une autonomie psycho-affective et émotionnelle ne sont pas abordés.
L'anxiété et la honte toxique engendrées par le dysfonctionnement familial restent silencieuses. La famille évite ces sujets, préférant maintenir une pseudo-stabilité et une réalité aliénante. Les enfants sont dépersonnalisés dans ce contexte. Ce qui peut conduire à l'alcoolisme, à la dépendance aux drogues, à la dépression ou à des troubles de la personnalité à l'adolescence et à l'âge adulte.
L’établissement de rôles fixes hypnotiques.
Ces rôles sont destinés à maintenir l'hypnose des autres membres de la famille en leur faisant croire qu'un rôle est supérieur à un autre. Ces rôles sont par exemple : le « sauveur ». Le « bouc émissaire ». Le « pilier qui contrôle la famille ». Le « papa » ou la « maman » de l’un des parents.
Ces attributions servent les adultes et peut-être certains membres de la famille, mais produisent des perturbations psychologiques très graves chez les enfants.
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