Quand la honte devient toxique.

Ce n'est pas parce que vous allez mal que vous êtes une mauvaise personne !

Il m'a fallu du temps pour entrer en relation avec ces parties de moi et ces émotions difficiles. Sous la surface, il y avait une rage qui couvait, des ressentiments, et beaucoup de chagrin.

Tout cela se cachait sous la dépression, l'anxiété, le sentiment de vide, le désespoir, les problèmes relationnels et de communication, ainsi que les difficultés à poser des limites.

Ces émotions, bien qu'enfouies, agissaient comme des moteurs invisibles influençant mes comportements et mes relations de manière parfois destructrice.

La honte, devenue toxique, attaquait le cœur de mon identité. Elle me murmurait : « Tu es mauvaise, fondamentalement défectueuse. »

Isolée, enfermée dans des critiques sévères, j'évitais tout signal pouvant me rappeler ce sentiment insupportable.

Ou, au contraire, je cherchais à ce que les autres me disent : « Oui, en effet, tu es mauvaise et tu l'as toujours été. »

Pour beaucoup d'entre nous, la honte est un sentiment familier, engrammé dans nos corps.

Sortir de ce mécanisme exige un travail profond.

Pas pour le combattre, ni pour réparer ce qui pourrait sembler "cassé", mais pour laisser de l'espace à ces émotions et les accueillir comme des parties intégrantes de notre humanité.

• Reconnaître nos besoins. Cela semble simple, mais pour les plus blessé.e.s d'entre nous, cela peut prendre des décennies.

• Nommer notre rage sans la laisser nous consumer.

• Réconquérir notre dignité face à des systèmes sociétaux qui cherchent à l'effacer.

Il ne s'agit pas seulement d'atteindre un espace où l'on se sent « bien », mais bien de réapprendre à se voir, à s'entendre, à se connaître pleinement.

Quand la honte devient toxique.

Les violences systémiques - sexisme, homophobisme, racisme... En fait, tous les .ismes ne vous disent pas " tu n’as pas ta place ici ". 

Ils vous disent : " Qui tu es n’a aucune valeur ici ". Ces systèmes d’oppression  nous parlent de dignité perdue.

La honte, c’est ce qui apparaît lorsque vous renoncez à votre authenticité dans le but de survivre.

Mais ce mécanisme de survie vole une partie de votre force vitale et renforce le sentiment de honte.

Il est essentiel de créer ou de trouver des espaces sécurisants où vous pouvez être en relation avec ces émotions : thérapie de groupe, cercles, communautés...

La liberté, ce n'est pas un objectif à atteindre. C'est une pratique.

Appel Découverte - 45 min offertes et sans engagement.

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