Quand une émotion en cache une autre...
- Laurence Sanchez
- 12 juin
- 2 min de lecture

Pour beaucoup d'entre nous, elle a été stigmatisée dès l'enfance !
« Moche », disait-on, d'une petite fille en colère ! Une injonction que nous avons dû subir et qui nous a empêchées de laisser de la place à cette émotion.
Nous sommes bien plus habitués à identifier et exprimer ce que l'on pense - et donc à porter un jugement moral ou de valeur - que ce que l'on ressent.
La colère est parfois difficile à reconnaître et à exprimer.
Elle peut prendre différentes formes : furie, frustration, énervement, agitation...
On peut se sentir horripilé.e, incommodé.e, fâché.e, gêné.e, piqué.e au vif, vexé.e, ulcéré.e, contrarié.e, agacé.e, crispé.e, écoeuré.e...
La plupart du temps, lorsqu'on est en colère, c'est que nous avons besoin de nous sentir reconnu.e, valorisé.e.
On a besoin de justice, de changement, d'obtenir réparation, et parfois, que l'autre reconnaisse ses torts et s'excuse.
Quand une émotion en cache une autre...
La colère est souvent un sentiment-écran qui masque d’autres émotions telles que la peur, la tristesse.
La colère signale le besoin d’être respecté.e, d’être entendu.e, reconnu.e, le besoin de justice, d’équité, selon le cas.
La colère peut être entretenue par des jugements, sur soi, sur les autres.
La colère est le gyrophare de l’ambulance : il y a urgence !
“ La colère concentre notre attention sur ce que nous ne voulons pas au lieu de nous aider à nous relier à nos besoins et aux choses constructives que nous voulons. “ Marshall Rosenberg
Chacun a le droit de ressentir une émotion, d’éprouver un sentiment.
Les émotions et les sentiments ne sont ni positifs, ni négatifs mais agréables ou désagréables.
La liberté, ce n’est pas un objectif, c’est une pratique.
Laurence Sanchez - Thérapeute & Clairvoyante
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